“Lorsqu on se disperse on ferme son coeur, lorsqu’on se recentre on ouvre son coeur.” citation taoïste.
Le principe féminin, le yin, représente la nuit, le silence, le repos, le froid, l’ombre, la décroissance, le dépôt… et encore bien d’autres facettes qui dansent avec le principe yang au sein d’un même phénomène…
Le yin est toujours présent et lorsque le yang s’efface il reparaît. Ainsi pour céder la place au féminin il convient toujours de soustraire. Se soustraire du soleil, du bruit, de l’action, de la lumière, de la chaleur…
Ce n’est pas chose simple car le principe yang est souvent attractif mais il ne peut rayonner sans s’harmoniser avec le Yin .
La philosophie taoïste nous encourage à nourrir ce féminin, à aller vers son intériorité et laisser de la place au vide. C’est par la réceptivité, le vide, le non agir, que naît l’écoute, l’action, la créativité, le yang véritable.
On réalise aujourd’hui que la Terre ( que bien des traditions qualifie de mère) est épuisée par une accélération de nos activités. Aussi le ralentissement dans nos déplacements, nos consommations, nos production .. la sobriété heureuse tel que le propose Pierre Rabhi est une piste de solution sérieuse pour l’écologie.
Aussi on parle beaucoup d’écologie au féminin de nos jours. En effet prendre soin de la Terre mère, pratiquer l’écologie intérieure, ralentir … tout ces termes font écho au principe yin!
Au cours de ce dernier millénaire le féminin a longtemps été meurtri, rabaissé et c’est encore le cas dans de nombreux pays. Naturellement bien des femmes se sont retrouvées dans des postures de victimes ou de guerrières en réaction.
Mais il émerge aussi une culture du féminin sensible mais solide dans le même temps. Arouna Lipschitz parle d’une vulnérabilité et d’une sensibilité non blessable qui nous permettra de sortir de l’ère du féminin sacrificiel et d’équilibrer nos relations.
Faire danser, harmoniser le yin et le yang dans nos mouvements avec la pratique du Qi gong est la manière dont j’ai choisi de contribuer à l’écologie au féminin et de faire ma part de colibri.